Babysitting Love – Diane Hart

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A presque vingt-huit ans, Savannah Shawn est prête à tout pour prouver à son père sur-protecteur qu’elle peut se débrouiller sans lui. Quitte à partir vivre à Londres, à accepter un job de baby-sitter et à cohabiter avec Callahan O’Shea, un acteur vraiment très sexy et… marié.

Marié et père d’un petit garçon, Callahan a tout pour être heureux. Seulement, les apparences sont trompeuses. Prisonnier d’une vie qui ne le satisfait plus, l’acteur de trente-trois ans n’est plus que l’ombre de lui-même, jusqu’au jour où la nouvelle et irrésistible baby-sitter de son fils s’installe au dernier étage de sa maison londonienne…

Entre eux, l’attirance est immédiate, inexorable… interdite. Mais comment succomber à la tentation quand cette dernière implique de devoir briser tous les principes qu’ils se sont jusqu’alors imposés ? Fous de désir, Savannah et Callahan parviendront-ils à passer outre ? Arriveront-ils à surmonter les nombreux obstacles qui les guettent afin de pouvoir vivre librement leur histoire ?

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Je crois qu’il est difficile de se démarquer lorsqu’on écrit une histoire, aujourd’hui. Tous les thèmes ont déjà été exploités d’une façon ou d’une autre. Cependant, Diane Hart a eu ce talent, cette intelligence, de partir d’un sujet lambda, l’infidélité, pour en façonner une pépite narrative.

Mêlant psychologie, critique de notre société actuelle, un brin de thriller et une surdose d’amour, Babysitting Love est sans aucun doute la romance de cette fin d’année 2016. Impossible de passer à côté !

Dès les premières lignes, j’ai été transportée par la plume délicate et audacieuse de Diane Hart. J’ai vibré avec Savannah à la découverte du majestueux et torride Callahan. Eu envie d’arracher une poignée de cheveux à Jamie plus d’une fois. Et que dire de cette alchimie extrêmement bien décrite, entre les deux personnages ? Pour être honnête, la dernière fois que j’ai ressenti mon coeur s’accélérer à la lecture d’une New Romance, cela remonte à Driven de K. Bromberg…

Puis, par ailleurs, je tiens à remercier particulièrement l’auteure pour tous ces messages cachés entre les lignes. J’ai adoré le fait que Callahan soit papa et fier de l’être, qu’il vive mal sa notoriété (pour une fois…) et que l’on critique la rapidité (et la stupidité) des paparazzi d’aujourd’hui.

Alors, même si l’intrigue peut paraître commune au premier abord, il n’en demeure pas moins que Babysitting Love sort du lot, tant par sa forme que son contenu. Le récit à deux voix n’apporte que du bonus, nous faisant nous attacher encore plus vite aux personnages. La psychologie complexe des deux héros nous pousse à continuer et dévorer leur histoire, page après page. Une très bonne surprise ! Un joli coup de coeur !

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Love Chef – Battista Tarantini

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Santa a vingt-trois ans. Corse, les cheveux violets, loin d’avoir la langue dans la poche, elle est une candidate remarquée de « Chef !», l’émission de télé-réalité culinaire qui couronnera meilleur jeune chef de l’année l’un de ses neuf participants. Et elle a toutes ses chances : depuis qu’un magnat de la gastronomie l’a prise sous son aile et l’a formée au métier, elle est sous-chef d’un prestigieux restaurant. Mais sur le plateau, Santa réalise que ce genre de compétition n’est pas fait pour elle : trop d’esbroufe, de coups bas, d’artifices… Jusqu’à ce que l’une des épreuves de « Chef ! » l’oblige à collaborer avec un candidat  argentin très sûr de lui, doué, et particulièrement sexy : Rafael. Fasciné d’emblée par Santa, impressionné par sa technique et sa concentration, Rafael brûle de savoir qui se cache derrière la jeune femme excentrique et secrète. Certainement parce qu’elle représente pour lui un délicieux fruit défendu, la seule femme de l’émission qu’il n’a pas le droit d’approcher…

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Impossible de passer à côté de Love Chef de Battista Tarantini quand on est, comme moi, amatrice de cuisine et d’émissions télévisées sur le sujet. Et, bien que ma PAL soit immense (no comment), j’ai décidé d’évincer les autres romans pour partir à la découverte de Santa et Rafael, sans plus attendre.

Autant vous dire que j’ai été envoûtée dès les premières lignes ! La situation est vraiment bien amenée et j’ai apprécié le fait que des indices sur le passé respectif des deux personnages soient disloqués là où on ne les attend pas.

Le profil psychologique de Santa est superbement esquissé : on entrevoit la femme indépendante, cependant fragile et, malgré sa carapace, son manque de confiance en elle, notamment lorsqu’elle se confronte aux hommes. La profondeur du personnage m’a complètement chamboulée. Je me suis identifiée à bon nombre de situations et, pour le reste, je me suis simplement attachée à ce bout de femme qui a ses placards bien remplis…

Rafael m’a avant tout intriguée. Je ne savais pas s’il était la représentation du héros parfait, du chef torturé ou bien simplement du mec un peu queutard sur les bords. Puis, plus les pages se tournaient, plus j’apercevais l’homme sous le masque. Magic Chocolate, sachez qu’en votre compagnie j’ai vibré… Et pas qu’un peu ! D’ailleurs, vous devriez presque être rebaptisé HOT Chocolate…

C’était pour moi, une première dans l’univers de Battista Tarantini et je dois admettre qu’elle devient l’une de mes auteures chouchoutes du moment. Sa plume délicieuse casse les codes de la romance classique pour en faire quelque chose d’innovant, d’envoûtant. D’ailleurs, difficile de s’arrêter avant d’arriver à l’épilogue. On en veut toujours plus !

En bref, Love Chef est un roman rafraîchissant, mêlant tous les ingrédients nécessaires à sa réussite : de l’acidité, du piquant, du croquant et de la douceur. La recette parfaite pour une table de restaurant étoilé.

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Un nouveau projet sucré et déjanté : « Mirabelle »

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Couverture officielle – made by myself

Il faut probablement être fou, ou du moins un peu « spécial », pour vouloir écrire un roman. Sincèrement, qui a des idées aussi tordues en tête ? S’inventer des vies, les mener à la baguette et torturer des pauvres personnages qui n’ont rien demandés… Non, ce n’est pas donné à tout le monde. Mais, le souci, c’est que dès qu’on a commencé, impossible de s’arrêter. On devient de plus en plus paranos, sadiques, créatifs. L’inspiration nous colle à la peau. Et on créé, on écrit, pour se libérer.

C’est pourquoi je souhaite vous présenter mon nouveau projet aujourd’hui. En 2017, vous pourrez retrouver Mirabelle sur la plateforme d’écriture Wattpad. Un chicklit complètement décalé, qui s’apprête à vous faire rire, hérisser le poil et même pleurer si je réussis bien mon coup…

Trois, deux, un, savourez !

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Un jour, son prince viendra. Mirabelle en est convaincue. Mais, pour l’instant, celui-ci a dû perdre son cheval blanc en route… Car, malgré tous ses efforts pour rencontrer l’homme de sa vie, la jeune journaliste est toujours célibataire. Après un énième rendez-vous désastreux, elle suit les conseils de son meilleur ami, Zac, et s’inscrit sur le nouveau site de rencontre à la mode.

Graham, acteur anglo-saxon adulé du public vient se ressourcer en province française suite à un tournage difficile. Sa retraite spirituelle lui fait prendre conscience d’une chose : il n’est pas heureux. Alors, sur un coup de tête, il prend une décision radicale. Il adhère, sous pseudonyme, à http://www.monâmesoeur.com.

Cependant, il semblerait que ce site de rencontre ne soit pas une simple vitrine de l’amour. Et si le bonheur était caché dans l’inconnu ? Et si le défi à relever était trop tentant pour résister ? Quitte à se brûler les ailes, ça vaut le coup d’essayer, non ?

Résultat, ça vous tente ? Donnez-moi vos avis en commentaires !

Emma xx

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« Mon ex, sa copine, mon faux mec et moi » – Juliette Bonte

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Chloé Martin est la « pire conseillère en voyages du monde ». Gaffeuse et malchanceuse chronique, elle reste cependant une optimiste invétérée. Pourtant, lorsque son patron lui « offre » un séjour professionnel en Savoie, les choses ne s’annoncent pas sous les meilleurs auspices : hôtel miteux, verglas, et surtout rencontre avec son ex qui lui annonce qu’il est fiancé à la bombe atomique avec qui il l’a trompée. Pour ne rien arranger, Chloé est désormais complètement dépendante du bon vouloir du passager avec qui elle a failli se battre dans le train, Nick, qui a ensuite eu la gentillesse – ou la cruauté ? – de la sortir d’une situation très gênante avec son ex en se faisant passer pour son compagnon. En théorie, ce séjour commence donc plutôt mal. Mais en pratique, lorsque, comme Chloé, on sait voir le verre (de bière) à moitié plein, l’horizon finit toujours par se dégager. Et il se pourrait même que l’amour fasse partie du voyage.

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Un chicklit qui promet, rien que par sa couverture. Cette dernière m’a intriguée immédiatement et… j’ai craqué !

J’ai attaqué l’histoire avec plaisir. Et plus l’intrigue avançait, plus je m’attachais à la maladroite Chloé Martin et à son entourage.

On rit avec elle, car ses aventures sont rocambolesques. On ressent chacune de ses émotions, qu’elles soient négatives ou positives, tant la plume de Juliette Bonte est précise et efficace. Chaque soir, il fallait que j’avance davantage. « Encore un chapitre », « Oh, et puis un dernier »… En somme, on retrouve les codes du chicklit classique, mais il y a ce petit plus qui fait toute la différence : le talent.

Je suis tombée amoureuse de Nick. J’ai voulu refaire le portrait d’Émilie à de nombreuses reprises. Et, comme Chloé, on apprécie Valentin… Du moins, un temps. Mon ex, sa copine, mon faux mec et moi est un de mes gros coups de coeur de l’année, si ce n’est LE coup de coeur. J’ai dévoré chaque ligne et je crois que je relirai ce bébé de Juliette Bonte très bientôt, rien que pour le plaisir de retrouver les personnages, puisqu’ils me manquent déjà !

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« Vous avez reçu un message » – Jena Rose

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Kate en est persuadée, sa vie avec Paul est parfaite. Bientôt, il la demandera en mariage, et ils pourront vivre leur amour pleinement. Rien n’est plus important que cette évidence : elle a besoin de lui, il a besoin d’elle. Mais lorsque sa rédactrice en chef lui impose la rédaction d’une nouvelle chronique, nécessitant de s’inscrire sur un site de rencontres en ligne, Kate perd peu à peu ses repères. Flirter, séduire… c’est tellement loin de tout ce qu’elle connaît, une référence à un passé qu’elle a eu tant de mal à effacer. Derrière son écran d’ordinateur, le professionnalisme fait pourtant place à la curiosité, le doute éventuel s’immisce. Mais la même question persiste : pourquoi se laisser prendre au jeu alors qu’elle dispose de tout ce dont elle rêve ? À moins que…

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Le synopsis laisse entrevoir une intrigue spectaculaire. Alors, je m’attendais à quelque chose de trépident, à avoir chaud. Ça n’a pas été le cas. Oui, c’est original. Oui, la plume de Jena Rose est relativement fluide. Oui, je suis tombée sous le charme de Kate et de Gabriel. Mais les nombreuses fautes d’orthographe, coquilles, erreur de mise en page m’ont laissée de marbre. Un « salop », vraiment ?

Puis, plusieurs autres points m’ont dérangée : Où est passé Baptiste, son interlocuteur du début ? Il lui demande de se voir, elle ne répond pas et il ne revient jamais à la charge ? Je n’y crois pas une seule seconde. Tout va bien avec Paul, ils s’aiment à la folie et c’est seulement huit ans plus tard, grâce à une inscription sur un site internet qu’elle ouvre les yeux ? Peu crédible. Et enfin, Kate, la nana qui s’habille comme une nonne, qui est loyale et droite dans ses baskets se laisse attirer et tripoter dans un bar douteux, par un inconnu ? Même si elle a des doutes sur l’identité de son interlocuteur et qu’elle pense entrevoir Gabriel, où est le réalisme ?

J’ai néanmoins beaucoup apprécié le personnage de Lucy qui apporte de la fraîcheur à la lecture. Le retournement de situation avec Gabriel est intéressant et les flash-back bien amenés.

C’est pour ces diverses raisons que je n’accorde que trois points à cette romance. Si la psychologie des personnages avait été développée plus profondément, j’aurais sans doute été conquise. C’est dommage.

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Gilmore Girls – Revival

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Dans la vie, il y a des instants où on se doit de faire des choix cruciaux, notamment au sujet de notre avenir. La célèbre question « quel métier veux-tu exercer plus tard ? » revient constamment dans les bouches de nos proches, nos professeurs et même de certains inconnus. Puis, il y a des sources d’inspiration qui viennent nous aider aux moments opportuns. Des séries télévisées, des chansons ou même des romans.

La série Gilmore Girls a été mon tremplin. Alors que je doutais de la voie à emprunter, elle m’a permis d’y voir plus clair. Grâce au personnage de Rory, j’ai réalisé que moi aussi, je voulais être journaliste. Manier les mots. Informer.

Aujourd’hui, après quasiment dix ans d’arrêt, la série qui m’a vue grandir et évoluer est de retour pour quatre épisodes exceptionnels. Tous les codes ont été respectés. Tous les acteurs ont joué le jeu, renfilant, avec plaisir, leur casquette de tel ou tel personnage. C’est donc avec impatience que j’ai appuyé sur la touche play de ma télécommande pour regarder le premier épisode intitulé « Hiver ».

Et là, quelle déception ! On découvre une intrigue décousue (Rory qui a oublié de larguer son petit ami, vraiment ?), des scènes longues, d’autres trop courtes. Les personnages semblent apparaître comme la cerise sur le gâteau, les uns après les autres. On attend l’apparition de Dean, Jess, Sookie… Mais où sont-ils ?  En revanche, Emily Gilmore qui passait au second plan dans la série originale apparaît à chaque épisode, pour des raisons farfelues.

Je comprends que Rory et Lorelei aient évolué avec le temps, on change tous. Malgré tout, trop de petites choses ne collent pas. Rory ne se respecte-t-elle donc plus, à coucher avec un homme fiancé, pour lui faire une crise existentielle, deux secondes plus tard ?

J’ai l’effroyable sensation que Netflix est passé à côté de l’âme même de Gilmore Girls. Tout y est, sauf le grain de café (les fans comprendront). Seul le dernier épisode « Automne » relève le niveau. Là, j’ai ressenti, j’ai pleuré, j’ai ri, contrairement au reste de la saison. Les dix dernières minutes sont riches en émotion et la fin, ces derniers mots, sont, selon moi, ceux que l’on attendait dès la saison sept, pour nous offrir, une belle leçon de vie.

Certes, j’ai été très heureuse de retrouver le casting au complet, néanmoins j’aurais préféré rester sur l’image positive que j’avais de la série originale. J’ai donc un avis très mitigé. Je partagée entre le bonheur de voir réapparaître Alexis Bledel, Lauren Graham, Scott Patterson, Milo Ventimiglia, Matt Czuchry (mon chouchou)… dans mon écran, et la frustration, un goût d’inachevé.

Je n’ai plus qu’une seule chose à dire : In Omnia Paratus !

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J’ai testé : Le Pélican à Geneston

Samedi 26 novembre, mes parents, mon mari et moi-même sommes décidés à aller dîner au restaurant. Ayant l’habitude de fréquenter les établissements de proximité, nous avons, pour une fois, élargi notre champ de recherche.

Dès l’accueil, Le Pélican surprend. On y découvre une décoration moderne et raffinée, ainsi qu’un personnel chaleureux. Puis, à l’ouverture de la carte, c’est l’étonnement. Après quelques minutes d’hésitation autour de la table, nous choisissons de nous laisser porter par le menu dégustation, soit six plats surprises.

Nous n’avons pas à attendre bien longtemps avant d’être servis. Une première assiette se dresse devant moi : foie gras, chutney pomme/mangue/griotte, dentelle au miel et toasts briochés aux figues. J’avoue qu’en grande fan de miel, j’ai particulièrement été conquise par cette dentelle croustillante à souhait.

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Quel plat nous attend-il ensuite ? C’est la grande interrogation. Nous patientons une dizaine de minutes et, lorsque je remarque les assiettes arriver, je jubile. Voilà un carpaccio de Saint-Jacques aux zestes d’agrumes et son petit jardin d’automne. Mon coup de coeur de la soirée. Je crois que je suis incapable de vous décrire les sensations envahissant mon palet à cet instant. Je me souviens juste des gémissements qui se sont échappés de ma bouche. Sincèrement, l’équilibre était parfait. Acidulé, mais pas trop. Du croquant, du fondant… En bref, l’entrée divine.

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Le repas a continué avec un filet de boeuf, pomme de terre Macaire et sa sauce au foie gras. Là aussi, les saveurs étaient au rendez-vous.

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Nous avons terminé cette assiette avec difficulté, l’estomac déjà bien rempli. Seulement, nous n’étions encore qu’à la moitié de notre menu. J’avoue avoir rêvé que ça s’arrête ou aller courir quelques kilomètres pour me sentir plus légère…

Un rocamadour fumé au foin nous a été apporté (Dieu merci, ce n’était pas trop copieux !)

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Deux desserts nous ont ensuite régalés. Un pré-dessert composé d’une boule de glace piña colada, coulis de framboise et morceaux de sablés à la pistache.

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Puis, un aperçu des gourmandises proposées à la carte : poire pochée au vin rouge et ses épices, mousse au carambar et ses chouchous caramélisés (j’en bave encore !), une quenelle de glace au sirop d’érable accompagné de son pop-corn et une pâte feuilletée surmontée d’une crème au citron. Mes papilles étaient en émoi.

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Chaque bouchée m’a fait voyager. Chaque saveur m’a séduite. Le cadre même m’a charmée. Alors, que dire de plus à part que c’était délicieux et que j’y retournerai volontiers ? Je ne sais pas. Si jamais vous êtes de passage dans la région ou que vous n’habitez pas loin, foncez au Pélican, car c’est le genre de restaurant qui s’appelle revient…

Emma

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« Si on nous l’avait dit » – Laura Trompette

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Dans sa Corrèze natale, Alice Perret rêve de jours moins monotones, tout en acceptant avec bienveillance sa routine à la ferme de ses parents. Elle mène en réalité une double existence : si Alice n’est personne dans sa campagne, elle est quelqu’un en ligne. L’arrivée impromptue de Nolan Sharp, businessman anglais en vadrouille dans l’hexagone, va renverser l’ordre établi. En l’espace de vingt-quatre heures, un événement tragique va rapprocher ces deux êtres qui n’étaient en rien prédisposés à se connaître, encore moins à s’attacher…

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Ayant adoré la plume de la frenchie Laura Trompette dans la saga Ladies’, je n’ai pas hésité longtemps avant d’acheter son nouvel ouvrage, Si on nous l’avait dit paru chez &moi. Les premiers chapitres posent le décor. La jeune Alice Perret, youtubeuse à ses heures perdues veut être libre et découvrir le monde. Le hic ? Elle aide ses parents à la ferme. Et comme on dit : les animaux n’attendent pas. On rencontre également Nolan, cet anglo-saxon sexy, venu profiter du vignoble français. À cet instant, on comprend immédiatement ce qui nous attend.

J’ai été déçue et frustrée lors de ma lecture. Certains points ne sont pas aboutis et des idées maladroitement menées sont évincées. Comme cet ex collant qui se pointe une fois de temps en temps, histoire de ne pas se faire oublier. Ou encore ce mystère non résolu lorsqu’Alice perd ses cheveux. Au final, beaucoup de questions restent en suspens. On se demande presque s’il ne manque pas un tome.

Par ailleurs, la relation amoureuse entre les deux héros s’installe très lentement (trop lentement), page après page. On attend du concret, du sulfureux, mais les actes tardent à venir. Et, tout à coup, en deux ou trois chapitres, tout s’accélère. La situation se débloque comme par magie et c’est déjà la fin.

L’intrigue de base étant assez clichée (le richissime homme d’affaires qui tombe amoureux de la campagnarde), je l’avoue, je m’attendais à avoir ce petit « plus », un brin de folie. Il n’est malheureusement jamais arrivé. Ce que je retiens de positif en revanche, est, comme d’habitude, le vocabulaire riche et précis de Laura Trompette et ses innombrables références culturelles.

Pour conclure, je dirais que Si on nous l’avait dit est brouillon, confus, et il aurait, sans aucun doute, pu se conclure d’une meilleure manière. On attend des événements, en vain et terminer un livre avec ce sentiment d’inachevé déçoit. J’accorde donc un bon point pour l’écriture fluide et enivrante de Laura Trompette, j’en enlève d’autres pour m’être tirée les cheveux en voyant apparaître, bien trop tôt, le mot « fin ».

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Le Courrier du Pays de Retz – Stage M1

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Pour l’anecdote, cet entretien a été réalisé entièrement en anglais, avec une réception téléphonique des plus mauvaises. Ne connaissant pas le vocabulaire anglo-saxon lié au cyclisme, j’ai dû faire preuve d’ingéniosité et, alors que j’étais en train de mener l’interview, je recherchais les termes exacts et les traduisais en direct, sur Internet. Un beau challenge !

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